La ventouse comme outil de collaboration avec les pratiques manuelles

Table des matières

Pathologies

Les lombalgies, les cervicalgies et autres pathologies musculo-squelettiques figurent dans le top 10 des principales causes « d’invalidité » dans le monde en 2016.

Les dernières études récentes tendent à montrer que ces pathologies, pour un même symptôme, ont des origines diverses voire combinées.

Cela va du simple défaut de mobilité articulaire, à l’excès ou à l’insuffisance de mobilisation de certains muscles ou groupes musculaires, en passant par une altération de la réponse neuromusculaire (nerf cervico-brachial, sciatique, crural,…).

Thérapies

Face à ces pathologies il existe un certain nombre de méthodes et disciplines qui peuvent apporter un soulagement et/ou une guérison.

On pourra citer entre autre l’ostéopathie, la chiropraxie, la médecine chinoise (acupuncture, Tui Na,…), le shiatsu, la réflexologie, la kinésithérapie, …

A certaines exceptions près, ces thérapies ont souvent un domaine de prédilection sur lequel elles focalisent leur action (os, muscles, nerfs, énergie).

Constats thérapeutiques

Du fait de cette hyper spécialisation, ces disciplines se retrouvent malheureusement face à certains échecs thérapeutiques ; soit faute d’avoir su identifier et agir sur la bonne origine du problème, soit tout simplement parce qu’elles n’ont pas de réponses adaptées dans leur arsenal thérapeutique.

Exemple : Lorsque les muscles sont trop contractés le thérapeute peut ne pas réussir à placer une mobilisation articulaire salvatrice. L’inverse est vrai aussi lorsque les muscles n’ont pas été rééquilibrés (détendus ou renforcés) ce qui fait que la technique articulaire ne tiendra que quelques jours le temps que les muscles reprennent leur ancienne mauvaise position.

Face à ce constat, autant thérapeutes que patients peuvent se retrouver dans l’impasse ce qui oriente souvent ce dernier et son médecin traitant à opter rapidement vers des solutions beaucoup plus lourdes et invasives (infiltrations ou chirurgies) qui pourraient être repoussées voire complètement évitées.

Le complément idéal

C’est donc là que les ventouses et la Ventousothérapie ont de nombreux intérêts.

Premièrement parce que l’approche est totalement opposée. 

Là où de nombreuses méthodes utilisent des techniques appuyées et en pression sur les tissus, la Ventousothérapie utilise l’aspiration et la dépression. 

C’est cette différence majeure qui fait que les ventouses peuvent souvent intervenir sur des personnes qui supportent mal les massages et/ou mouvements appuyés.

De ce fait l’aspiration permet un décollement et une respiration des tissus ce qui induit de fait, une ré-oxygénation, une meilleure vascularisation et une libre circulation des liquides organiques dans les tissus.

Ces derniers éléments sont la clé de la réparation tissulaire des zones atteintes.

Cependant ce ne sont pas les seuls avantages des ventouses. 

En effet grâce à une approche systémique (telle qu’enseignée à l’EFVT) une même ventouse aura un large spectre d’action sur de multiples composantes de l’être (musculaire, articulaire, énergétique, lymphatique, nerveux, vasculaire, …)

Cas concret

Aujourd’hui dans mon cabinet je ne fais quasi jamais de séance osteo-articulaire sans avoir au préalable posé ou massé avec des ventouses ceci afin de préparer le corps à recevoir avec facilité et efficacité les autres techniques de thérapies manuelles que je souhaite appliquer.

Voici le cas classique d’un patient de 35 ans avec douleurs musculaires et articulaires d’épaule, plus une restriction de mobilité, et irradiation partant de la nuque puis dans le bras avec sensation d’engourdissement occasionnel dans les doigts.

L’idée est de viser certains points de la ceinture scapulaire (épaule, nuque, torse et dos) avec les ventouses pour avoir une action optimale. 

1) Je mise en premier sur l’action antalgique et vasculaire des ventouses, en visant les muscles et insertions (tendons, ligaments), pour induire : relâchement, hydratation et oxygénation des tissus. 

2) J’en profite pour viser certains points d’acupuncture de la tradition chinoise pour leurs effets dispersants et libérateurs sur les méridiens et les régions musculaires concernées.

3) Je vise également les sorties nerveuses rachidiennes qui partent des vertèbres (ici les cervicales et thoraciques) car les ventouses ont un effet très intéressant sur les nerfs. En effet, elles permettent une régulation de la réponse nerveuse qu’elle soit excessive ou insuffisante et facilitent les manœuvres neuro dynamiques du nerf (cervico-brachial dans notre cas).

4) Je mobilise si besoin les articulations concernées en cas de blocages avérés

5) Je termine avec de la DMF (Décompression Myo-Fasciale) pour agir en local et à distance de l’épaule par le mouvement pour redonner aux fascias leur amplitude et élasticité et qui redonnera de la mobilité articulaire.

Conclusion

En résumé, les ventouses de la Ventousothérapie sont un allié de choix pour beaucoup de professionnels de santé, leur simplicité de mise en œuvre couplé à leur action simultanée sur l’ensemble des composantes de l’être (muscles, articulations, énergies, nerfs, système circulatoire…) permettent de faciliter grandement les techniques à mettre en œuvres.

Pour peu que vous sachiez où les placer, elles amplifient et consolident les effets thérapeutiques des disciplines auxquelles elles sont associées.

 

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  1. Musculaire
  2. Ostéo-articulaire
  3. Energétique chinoise
  4. Esthétique
  5. Lymphatique
  6. Organique
  7. Nerveux
  8. Trigger points
  9. Fascias thérapie

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